Médor dans "l'air du temps"

Médor dans "l'air du temps"

Emission de RCF Belgique animée par Delphine Freyssinet

Médor

Chaqe mois Médor est l'invité de Delphine Freyssinet pour aborder l'un des articles parus précédemment.

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La crèche, un puissant lieu de pouvoir

Ohé les jeunes parents qui bossent. Vous galérez à trouver une crèche ? Sachez que ça ne va pas forcément s’arranger. Le nombre de places va augmenter, mais il faudra les partager avec les familles en situation de pauvreté. Car il n’y a rien de plus efficace, pour lutter contre les inégalités sociales, que de tout miser sur les bébés.

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Moi, Saïd, 48 ans, marchand de sommeil

Des armes à feu, un gros marteau, des hommes de main : tous les moyens semblent permis à ce propriétaire bruxellois pour expulser les locataires dont il ne veut plus et qu’il a exploités pendant des années. L’homme est inculpé pour une affaire de stupéfiants dans un autre arrondissement judiciaire. Malgré des méthodes violentes, ses affaires continuent de tourner.

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A l'Ouest d'Herstal. Business ambigu des armes wallonnes aux USA

La FN Herstal, fleuron belge de la défense, tout le monde connaît. Elle fournit des armées dans le monde entier avec des armes légères à la qualité réputée. On connaît moins sa filiale américaine, FN America. Sa spécialité : mettre des modèles d’inspiration militaire sur le marché civil américain. Mais jusqu’où une société publique wallonne peut-elle aller, au nom de l’argent, dans un pays agité par le débat sur les armes et où les tueries font des centaines de morts chaque année ?

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Accidents du travail : une fatalité ?

100 décès. 200 000 déclarations d’accidents. Chaque année. Dans une indifférence presque totale, le travail continue de tuer et de blesser en Belgique.
Dans une vaste enquête en sept chapitres (qui peuvent être lus indépendamment les uns des autres) Médor explore les implications sociales, politiques, juridiques et personnelles des accidents du travail. Les victimes, qu’on entend rarement, occupent une place centrale dans ce dossier. Leurs récits se rejoignent pour dépasser le cas par cas. S’y adossent les expertises de spécialistes du sujet.

L’épisode 1 : « L’horreur statistique » décrit le fait social qui rassemble tous ces « drames isolés ». Les accidents frappent avec une impitoyable régularité certains secteurs, certaines couches de la population. Emanuel et Angela en font partie.

Les chiffres connus demeurent néanmoins partiels et n’offrent qu’une compréhension limitée de la sécurité du travail en Belgique. Dans l’épisode 2 : « Les oublis des statistiques », Karl, Raphaël et Abdul-Azim font part d’accidents qui ne se retrouvent dans aucun rapport officiel.

Les récits des victimes rappellent aussi que les origines d’un accident dépassent la faute individuelle. Dans l’épisode 3 : « À qui la faute ? » les quotidiens de Guy, Gilles et Angela mettent en lumière des dysfonctionnements de notre organisation du travail.

Pour certaines victimes d’ailleurs, l’accident du travail ne se limite pas au moment de sa survenue et marque le début du calvaire. Dans l’épisode 4 : « Peines perdues », le combat de Guido symbolise les difficultés à faire reconnaître la responsabilité d’une entreprise par la justice. Brigitte, elle, raconte dans l’épisode 5 : « Après l’accident » sa lente reconstruction personnelle, freinée par un litige avec une compagnie d’assurance.

Les accidents du travail sont une question politique. Celle-ci est pourtant négligée depuis longtemps par les gouvernements, comme le détaille l’épisode 6 : « L’État en fait-il assez ? »

Enfin, dans une interview de clôture, la sociologue Véronique Daubas-Letourneux traverse l’ensemble de la thématique et rappelle que les accidents du travail ne sont en rien une fatalité.

Un autre dispositif accompagne cette enquête : un lexique recense les concepts centraux, pour permettre une compréhension sans encombre des articles.